QUI A TUÉ MON PÈRE

L’oeuvre d’Édouard Louis Qui a tué mon père raconte sans détour et sans pudeur l’histoire de sa jeunesse plongée dans un contexte social, professionnel et familial violent, en lien avec son père broyé par la société. Il nous livre ici un récit à la fois personnel et universel. Il utilise le corps brisé de son père comme point de départ pour écrire une histoire politique et sociale récente de la France.  Les images remontent à son souvenir dans le désordre, comme dictées par l’urgence de communiquer avec son père. Homme pétri de contradictions – tantôt figure de la masculinité qui ne parvient pas à comprendre un fils qui aime les « cartables de princesse » – tantôt père aimant, prêt à le défendre envers et contre tout. Ce texte met le lecteur face à la souffrance d’une classe sociale en déperdition, dans une langue crue et très parlante.

C’est dans son langage vrai, sincère, sans fioriture que Barthélémy Bompard se retrouve. Dans ces mots-là qui dénoncent cette politique.

La Rue étant un espace à la fois intime, politique et un « espace de liberté », il lui paraît important d’y faire entendre ce témoignage puissant.

KUMULUS

De réalité crue et de sentiments à fleur de peau, c’est de cela dont il s’agit.

Sensible au travail de Pina Bausch, Jérôme Bosch et Alain Platel, Barthélemy Bompard insuffle un air d’expressionisme allemand dans ses spectacles où l’émotion est poussée jusqu’à son paroxysme.
À travers le geste, le mot et le son, la compagnie retranscrit des sujets de la vie quotidienne et de l’actualité mondiale: racisme, folie, exode… La scénographie et l’écriture s’articulent autour d’un paramètre théâtral majeur : l’espace public.

DISTRIBUTION

Direction artistique et mise en scène : Barthélemy Bompard
Assisté de : Judith Thiébaut et de Frédérique Espitalier
Interprété par : Quentin Alberts, Richard Écalle
Création et interprétation musicale : Pascal Ferrari
Création et réalisation des costumes  : Marie-Cécile Winling
Technique : en cours

SOUTIENS

Les Ateliers Frappaz, Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public (CNAREP) – Villeurbanne | Le Boulon, Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public (CNAREP) – Vieux-Condé | La Lisière, lieu de résidence de création pour les arts en espace public,  Bruyères-le-Châtel | Le Ministère de la Culture | Le Moulin Fondu, Centre national des arts de la rue et de l’espace public (CNAREP) – Île-de-France | Aide à la création du Réseau Risotto, réseau francilien pour l’essor des arts de la rue et de l’espace public | Eclat(s) de rue – Ville de Caen | Festival Furies / Le Palc – Pôle National Cirque Châlons-en-Champagne – Grand Est

La compagnie est conventionnée avec le Ministère de la Culture, DRAC. Auvergne Rhône-Alpes, la Région Auvergne Rhône-Alpes et soutenue par le département de la Drôme

Qui a tué mon père est un spectacle soutenu par le Réseau Risotto, Réseau francilien pour l’essor des arts de la rue et de l’espace public.